Représentant un quart du parc existant et un tiers des logements construits chaque année en Hauts-de-France, le secteur du logement social est un acteur économique incontournable sur le territoire régional.

Représentant un quart du parc existant et un tiers des logements construits chaque année en Hauts de France, le secteur du logement social est un acteur économique incontournable sur le territoire régional. L’investissement quotidien des organismes Hlm, que ce soit en matière de construction, de réhabilitation, d’entretien ou de démoli­tion, génère le maintien et la création d’emplois, directs et indirects, non délocalisables, et donc essentiel au développement régional.

Les défis auxquels est actuellement confronté le secteur Hlm sont considérables et de trois ordres.

Climatique d’abord, car, au lendemain de l’adoption de la nouvelle réglementation environnementale et de la loi Climat et résilience (imposant l’éradication des « passoires énergétiques » pour 2034), les enjeux liés à la transition énergétique et environnementale du secteur du bâtiment et du logement sont colossaux pour la maîtrise d’ouvrage Hlm. Concrètement, afin d’atteindre les objectifs de rénovations fixés par la loi Climat et Résilience, nous estimons à 170 000 logements le volume à rénover à horizon 2034, tandis qu’en 2050, c’est l’intégralité du parc qui devra être « bas carbone ».

Social ensuite, car améliorer le parc Hlm, c’est aussi protéger les locataires. En effet, au-delà du confort de vie, c’est aussi le pouvoir d’achat que s’évertuent à défendre les bailleurs sociaux dans le contexte d’instabilité actuel : crise sanitaire, envolée des prix de l’énergie, etc.

Economique, enfin, car avec plus d’1,4 M€ par an de travaux générés dans la filière régionale du bâtiment et plus de 20 000 emplois directs et indirects générés, les volumes d’activités portés par les bailleurs sociaux dans le cadre de la relance, en font des acteurs stratégiques dans l’économie régionale.

Production d’énergies renouvelables, amélioration de la performance énergétique des logements, recours aux matériaux biosourcés … Si les objectifs sont unanimement partagés, ces nouvelles règles du jeu représentent un virage important dans les modes de faire pour l’ensemble de la chaîne du bâtiment.

Plus que jamais, la chaîne des acteurs du bâtiment doit travailler de concert pour être au rdv des objectifs de transitions qui sont les nôtres collectivement. Pour cette raison, c’est tout naturellement que nous nous sommes associés au comité des partenaires de Nordbat au sein duquel l’Union Régionale pour l’Habitat Hauts-de-France que je représente prendra désormais un rôle actif pour la préparation de chacune des prochaines éditions !  

Jean-Louis Cottigny, Président URH.