Depuis 2022, Pascal Crépin préside l'AICVF Hauts-de-France, une association d'intérêt général qui œuvre dans le domaine du génie climatique (contributions techniques et scientifiques, information et formation, réseau professionnel...). Elle regroupe des techniciens et ingénieurs dans le champ du génie climatique, de la ventilation et du froid.
Que représente l’AICVF dans les Hauts-de-France ?
Nous regroupons 80 adhérents sur l’ensemble de la région. Parmi nos membres, nous comptons des bureaux d’études, des maîtres d’ouvrage, des exploitants, des industriels, des installateurs ou encore des architectes. Nous nous réunissons régulièrement lors de réunions techniques pour analyser les évolutions normatives, diffuser les nouvelles connaissances de notre secteur et les bonnes pratiques. Cela se passe bien souvent dans les écoles, également pour faire la promotion de nos métiers auprès des jeunes par des professionnels passionnés que nous sommes. L’AICVF, c’est plus qu’un réseau social : c’est un réseau utile et convivial pour améliorer ses compétences techniques grâce à des intervenants pointus.
Quels sont les enjeux de votre secteur ?
La RE 2020 impulse la construction de bâtiments peu énergivores et décarbonés. Nous nous orientons donc vers des solutions en cohérence. Cela implique que chaque métier travaille plus en partenariat avec les autres parties prenantes de l’acte de construire pour mettre en œuvre de nouvelles solutions. Parmi elles, les pompes à chaleur (PAC) sont largement plébiscitées car elles permettent de limiter la consommation d’énergies fossiles, tandis que l’on prend aussi soin de mieux isoler les bâtiments. La question de la qualité de l’air, donc de la ventilation, ne doit pas être oubliée. C’est pourtant assez peu mis en avant dans les projets.
Du côté de nos métiers, nous avons des difficultés à recruter. A nous de faire connaître nos professions où il y a du travail en conception et en études. Nous travaillons donc à leur attractivité mais aussi à leur féminisation. Nous devons aussi assurer la transmission des savoir-faire de nos personnels les plus expérimentés vers les plus jeunes. La formation est donc un vrai sujet.
Vous êtes plutôt low tech ou high tech ?
Les solutions low tech sont parfois vues péjorativement. Il s’agit simplement de transmettre du bon sens et des bonnes pratiques. Nous aurons sans doute l’occasion de discuter du sujet lors du salon NORDBAT ! Comme des dispositifs qui gagnent à se faire connaître. Je pense à la géothermie, qui apporte de vraies solutions dont les métiers se développent ou encore au solaire thermique.
Que représente pour vous le salon NORDBAT ?
C’est un moment important qui nous permet de rencontrer toutes les personnes qui travaillent autour des métiers du génie climatique mais aussi toute la diversité des acteurs du bâtiment impliqués autour de cet objectif commun de la décarbonation.
Rédaction : Julie Dumez
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