Spécialisé dans l’économie de la construction, NJC Economie fêtera en 2022 ses 20 ans. Basé à Biache-Saint-Vaast (62), ce bureau d’études multiplie depuis cinq ans les projets d’envergure, se taillant une belle réputation dans la construction de collèges et bâtiments publics. Son co-gérant Camille Laffargue, 28 ans, fils des fondateurs de l’entreprise, veille à conserver l’esprit familial d’une entreprise qui compte désormais dix collaborateurs.
Spécialisé dans l’économie de la construction, NJC Economie fêtera en 2022 ses 20 ans. Basé à Biache-Saint-Vaast (62), ce bureau d’études multiplie depuis cinq ans les projets d’envergure, se taillant une belle réputation dans la construction de collèges et bâtiments publics. Son co-gérant Camille Laffargue, 28 ans, fils des fondateurs de l’entreprise, veille à conserver l’esprit familial d’une entreprise qui compte désormais dix collaborateurs.
Depuis votre arrivée en 2015 dans l’entreprise fondée par vos parents en 2002, les effectifs ont doublé (tout comme le chiffre d’‘affaires passé de 370 000€ en 2015 à environ 1 100 000 € pour fin 2021). Quelle est votre recette miracle ?
A la différence de notre père qui tenait davantage à exercer son métier d’économiste qu’à faire de la gestion, je me suis pris de passion pour l’entreprenariat. Aujourd’hui, les tâches de gestion, administratives et commerciales occupent plus de la moitié de mon temps, ce qui permet le développement de l’entreprise.
Cette évolution repose également sur une bonne répartition des tâches entre moi et mon frère Jérémy, depuis que nous nous sommes associés en 2019.
Des chantiers phares ont aussi aidé…
Oui, le collège de Douvrin en 2015, puis ceux de Libercourt, de Béthune et de Calais. Le bâtiment des compagnons du Tour de France et l’hôtel Ibis juste en face, à l’entrée d’Arras, le Palacium à Villeneuve d’Ascq… Ce sont de belles références, très visibles, qui en appellent d’autres. On est de plus en plus souvent contacté par les architectes pour intégrer la maîtrise d’œuvres. Il n’est pas rare que nous soyons présents dans deux ou trois équipes pour un même appel d’offres.
Collège Georges Sand - Bethune
Salle de spectacles, centres culturels, salles de sport, établissements scolaires, logements collectifs… La diversité des projets est-elle l’une des caractéristiques de NJC Economie ?
Oui, l’équipe est assez habile pour passer d’une pharmacie à une salle de basket, puis à un logement. C’est très varié en terme de projets, je pense que c’est ce qui plait beaucoup aux collaborateurs.
Le tout dans une atmosphère très famille…
En 2002, mes parents ont baptisé l’entreprise NJC des initiales de leurs trois enfants : Nicolas, Jérémy et Camille. Quand mon frère et moi avons rejoint mes parents en 2015, la majorité des effectifs de l’entreprise est restée familiale. Ce n’est plus le cas aujourd’hui après le départ à la retraite (bien mérité !) de notre mère qui occupait le poste de secrétaire, mais je tiens absolument à conserver une ambiance détendue et joviale au bureau. Je tiens à passer régulièrement un peu de temps avec tout le monde. Par exemple, on organise des évènements avec les conjoints et conjointes une fois par an, on part en raid d’entreprise dans des lieux insolites… Dans la journée, on a institué des pauses café à 9h30 et 15h30 : ça permet de discuter… pas forcément de boulot d’ailleurs. Suite aux demandes de collaborateurs, mon père avait accepté de réduire le temps de pause du midi, et de moduler les horaires de travail sur toute la semaine pour permettre de réaliser nos 39h hebdomadaires le vendredi midi. Nous avons gardé ce fonctionnement, cela plait à tout le monde, et apporte un certain confort Autre exemple, prochainement, nous avons décidé de faire le pont du 11 novembre ; on rattrapera la demi-journée dans les mois à venir. Ce sont des petits détails qui, pour moi, font la différence afin se sentir bien dans l’entreprise.
Cette ambiance familiale ne perdure-t-elle pas au détriment de la rentabilité ?
Au contraire. En trois ans, nous n’avons que très peu d’absentéisme, voir quasiment pas. Il y a un vrai attachement à l’entreprise. Par exemple, lors des recrutements, il n’est pas rare que des collaborateurs nous proposent des candidats souhaitant travailler chez nous.
Le secteur de la construction est soumis à des timings de plus en plus serrés et des enveloppes budgétaires de plus en plus contraintes. En quoi cette évolution impacte-t-elle votre métier ?
C’est plus compliqué qu’avant de faire du suivi de chantier. Les processus de décision et de validation sont de plus en plus longs, de plus en plus compliqués. Il ne suffit plus comme du temps de mon père de se mettre d’accord et de se faire confiance après une réunion de chantier. Quant aux contraintes financières, lorsque les maîtres d’ouvrages ont des contraintes budgétaires importantes, cela amène certaines entreprises à pratiquer des prix « au ras des pâquerettes ». Or, il est clair que les entreprises pratiquant des prix plus élevés rencontrent moins de problèmes lors des chantiers. Avoir un peu de « gras » pour se retourner en cas d’aléas, c’est autant de malfaçons et de recommandés en moins. D’où l’importance de bien accompagner les maîtres d’ouvrages dès la réalisation du budget programmatique.
Quel sentiment ressentez-vous à gérer une entreprise qui fêtera dans quelques mois ses 20 ans d’existence ?
La fierté d’avoir réussi une belle transmission familiale ! Je n’ai pas été parachuté d’un coup. Nous avons pris le temps d’avertir les collaborateurs, les partenaires et les clients. Mon père a prévu de s’arrêter de travailler fin 2023. D’ici là le passage de témoin continue en douceur.
Rédaction : Alexandre Lenoir
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